Alimentation du chat

Comment nourrir votre korat ?

chalerwan d'adelaurie korat

Le chat est un carnivore strict. Il a besoin d’un point de vue biologique d’un régime varié et riche en viandes, contenant une grande quantité de protéines et dépourvu de céréales et de glucides. En revanche le nourrir avec 100 % de viande fraiche comporte des risques : en effet, celle-ci peut contenir des parasites et bactéries nocives voire mortelles pour le chat. De plus ce n’est pas du tout équilibré ce qui engendre des carences : la viande contient plus de phosphore que de calcium, ce qui provoque la déminéralisation des os. Donc de la viande OUI, mais avec l’avis d’un vétérinaire, et surtout avec des compléments minéraux et vitaminés.

N’achetez pas des croquettes du commerce qui contiennent principalement des céréales – le comble pour un carnivore strict… – et des sous-produits animaux dont vous trouverez la classification ci-dessous, énormément de sel et des exhausteurs de goût pour que les croquettes soient appétantes. Or il n’y a rien de plus mauvais pour la santé du chat. En effet, elles contiennent trop peu de protéines et sont peu caloriques.fatcatPour être rassasié le chat mange le double de la quantité qu’il ne devrait. Le surplus de sel provoque des problèmes rénaux ainsi que des cystites qui sont très douloureux (l’appareil urinaire est le point sensible chez le chat). Au final, le budget nourriture est multiplié par 2, votre chat devient obèse et malade et ce qui engendre des frais vétérinaires considérables !

Il existe aujourd’hui de nombreuses marques  de croquettes premium – bon compromis du BARF (nourriture crue), telles qu’Orijen, Acana ou encore Taste of the Wild, fabriquées à partir d’ingrédients de consommation humaine et non de déchets.

Classification des sous-produits animaux

Source : www.europa.eu

Matières de catégorie 1

  • toutes les parties du corps, y compris les peaux, des animaux suspectés ou atteints d’infection par une encéphalopathie spongiforme transmissible (EST), des animaux abattus dans le cadre de mesures d’éradication d’une EST, des animaux familiers, des animaux de zoo et de cirque, des animaux utilisés à des fins expérimentales, des animaux sauvages suspectés d’infection par une maladie transmissible;
  • les matériels à risque spécifiés en tant que tissus susceptibles de véhiculer un agent infectieux;
  • les produits dérivés d’animaux ayant absorbé des substances interdites ou contenant des produits dangereux pour l’environnement;
  • toutes les matières animales recueillies lors du traitement des eaux résiduaires des usines de transformation de catégorie 1 et des locaux où sont enlevés les matériels à risque spécifiés;
  • les déchets de cuisine et de table provenant de moyens de transport opérant au niveau international ;
  • les mélanges de matières de catégorie 1 et de catégorie(s) 2 et/ou 3.La manipulation et l’entreposage temporaires des matières de catégorie 1 ont obligatoirement lieu dans des établissements intermédiaires agréés de même catégorie. Collectées, transportées et identifiées sans retard, ces matières sont :
  • directement incinérées comme déchets dans une usine d’incinération agréée;
  • transformées dans une usine agréée selon une méthode spécifique, auquel cas le produit de cette transformation est marqué et finalement éliminé comme déchet par incinération ou coïncinération;
  • à l’exclusion de matières issues de cadavres d’animaux infectés (ou suspectés de l’être) par une EST, transformées selon une méthode spécifique dans une usine agréée, auquel cas le produit de cette transformation est marqué et finalement éliminé comme déchet par enfouissement dans une décharge agréée;
  • dans le cas de déchets de cuisine et de table, éliminées par enfouissement dans une décharge.

Matières de catégorie 2

  • le lisier et le contenu de l’appareil digestif;
  • toutes les matières animales autres que celles appartenant à la catégorie 1 et recueillies lors du traitement des eaux résiduaires des abattoirs;
  • les produits d’origine animale contenant des résidus de médicaments vétérinaires et de contaminants dont les concentrations excédent les limites communautaires;
  • les produits d’origine animale, autres que les matières de catégorie 1, importés de pays tiers et ne satisfaisant pas aux exigences vétérinaires communautaires;
  • les animaux hors catégorie 1 n’ayant pas été abattus pour la consommation humaine;
  • les mélanges de matières des catégories 2 et 3.

À l’exception du lisier, la manipulation et l’entreposage temporaires des matières de catégorie 2 ont obligatoirement lieu dans des établissements intermédiaires agréés et de même catégorie. Collectées, transportées et identifiées sans retard, ces matières sont:

  • directement incinérées comme déchets dans une usine d’incinération agréée;
  • transformées dans une usine agréée selon une méthode spécifique, auquel cas le produit de cette transformation est marqué et finalement éliminé comme déchet;
  • ensilées ou compostées s’il s’agit de matières issues de poissons;
  • dans le cas du lisier et du contenu de l’appareil digestif, du lait et du colostrum ne présentant aucun risque de propagation de maladie transmissible, soit a) utilisées sans transformation comme matières premières dans une usine de production de biogaz ou de compostage ou traitées dans une usine de produits techniques, soit b) appliquées aux sols;
  • utilisées dans une usine de produits techniques pour la confection de trophées de chasse.

Matières de catégorie 3

  • les parties d’animaux abattus propres à la consommation humaine mais non destinées à celle-ci pour des raisons commerciales;
  • les parties d’animaux abattus déclarées impropres à la consommation humaine mais exemptes de tout signe de maladie transmissible;
  • les peaux, les sabots et les cornes, les soies de porc et les plumes issus d’animaux morts à l’abattoir et déclarés propres à la consommation humaine après inspection ante mortem;
  • le sang issu d’animaux propres à la consommation humaine après inspection ante mortem autres que des ruminants mis à mort à l’abattoir;
  • les sous-produits animaux dérivés de la fabrication de produits destinés à la consommation humaine, y compris les os dégraissés et les cretons;
  • les anciennes denrées alimentaires d’origine animale autres que les déchets de cuisine et de table et qui ne sont plus destinés à la consommation humaine pour des raisons commerciales, de défaut de fabrication ou d’emballage;
  • le lait cru d’animaux ne présentant aucun signe de maladie transmissible;
  • les poissons ou autres animaux marins, à l’exception des mammifères, capturés en haute mer afin de produire de la farine ainsi que les sous-produits frais de poissons provenant d’usines de produits destinés à la consommation humaine;
  • les coquilles d’œufs d’animaux exempts de tout signe de maladie transmissible;
  • le sang, les peaux, les sabots, les plumes, la laine, les cornes, les poils et les fourrures issus d’animaux sains;
  • les déchets de cuisine et de table hors catégorie 1.

La manipulation et l’entreposage temporaires des matières de catégorie 3 ont obligatoirement lieu dans des établissements intermédiaires agréés et de même catégorie. Collectées, transportées et identifiées sans retard, ces matières sont:

  • directement éliminées comme déchets par incinération dans une usine agréée;
  • utilisées comme matière première dans une usine de production d’aliments pour animaux familiers;
  • transformées selon une méthode spécifique dans une usine agréée de transformation, de produits techniques, de biogaz ou de compostage;
  • compostées ou transformées dans une usine de biogaz s’il s’agit de déchets de cuisine de catégorie 3;
  • dans le cas de matières premières issues de poissons, ensilées ou compostées.